Yellow is the new black

 

Juste avant le french kiss

 

 

Sur la corniche

 

 

Secrets du coeur

 

Mr Coq, jour de rentrée

 

 

Ciel Sépia Cambouis

 

 

 

 

Mon entrée en peinture est assez récente. Comme si j'avais dû passer les épreuves d'apprentissage de la composition photographique puis du dessin avant de m'autoriser à la rencontrer. J'étais croyant déjà, en les pouvoirs de la peinture, oui, depuis ma tendre adolescence et la rencontre bouleversante des modernes, mais pratiquant pas encore. C'est qu'il fallait cette étincelle. Sans prévenir au détour d'une corniche. Les branches de l'arbre, ce vert incroyable dans l'azur.


Mon entrée en peinture c'est la couleur. Je suis un coloriste. Mais pas un remplisseur. Rien ne me rebute plus que de devoir définir une zone pour enfin la peinturlurer. Rien ne me dégoute plus que le repentir. C'est pour cela que j'ai choisi la gouache qui ne permet pas de tricher. Chaque trace doit être un élan, irréprochable, que rien ne permet de corriger. En retour à cet élan il faut répondre, l'équilibrer, et à nouveau se déséquilibrer.


C'est ainsi que se font mes Couleurs. Gouache sur papier. Le plus difficile c'est de commencer. Trouver l'instant rare où le mental est mis à distance, comme laissé à l'abandon. Sentir le désir, le besoin. Et tracer. Ensuite les choses s'emboitent comme par nécessité. Une très grande attention. Suite d'équilibres et de déséquilibres qui se répondent logiquement. Jusqu'à sentir une pleinitude.